• Le mot enseigne, tel que nous le connaissons, a fait son apparition au cours du XIème siècle. Il provient de l'Antiquité où Insignia ou Signum signifiaient : signe, décoration, parure.

    Autrefois simplement réduites à des symboles indiquant l’activité d’un commerce, les enseignes se multiplient à partir du 15ème siècle, où elles prennent la forme de peintures sur la façade (réalisées par des peintres en lettres), ou de panneaux suspendus à une potence perpendiculaire au mur.

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     *Enseigne* Ceci contient une image de :  Ceci contient une image de :

    Ceci contient une image de :   L'Essence du The Vézelay, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, célèbre pour son Chardonnay et son Pinot Noir... oh, et notre prochain arrêt... – michaelevansphotographerblog


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  •  Iguaçu, le parfait point de chute - Bom Dia Brésil

    Les chutes d’Iguaçu comptent parmi les merveilles naturelles du monde, situées au milieu de la forêt tropicale, à la frontière avec le Brésil. A noter que des deux côtés des chutes, les gouvernements brésilien et argentin ont crée des parcs nationaux, avec le Parc National d’Iguaçu pour le côté argentin, et le Parc National de l’Iguaçu pour le Brésil.

    Les Chutes d’Iguaçu  Les Chutes d’Iguaçu 

     Les chutes d’Iguaçu

    En effet, ces chutes sont constituées par 275 cascades qui s’étendent sur 2,5 km. Elle atteint 90 mètres de hauteur. Les chutes se trouvent au cœur d’un parc national qui protège, sur 54 000 km2, l’un des derniers pans vierges de la Selva paranaense, la deuxième plus grande forêt d’Amérique du Sud après l’Amazonie.

    Les locaux ont tendance à l’appeler la Garganta del Diablo se qui signifie la gorge du diable vu. On compte environ 6 millions de litres d’eau versées par seconde par ces 257 cascades diverses. Les Chutes d’Iguaçu coupent la Rio Iguaçu et coulent dans le Rio Paranà.

    Ces chutes, 3 fois plus grandes que les Chutes du Niagara, sont des plus époustouflants et merveilleuses de la planète.

    Cette région comptait auparavant une autre chute qui est La cascade des Sept Chutes qui a disparu à cause du Barrage d’Itaipu, l’un des plus grand barrage du monde.

    Ces chutes sont entourées par la ville de Foz do Iguaçu dans l’Etat du Paranà Brésilien, et Puerto Iguaçu en Argentine et se visitent aisément. Le grondement qu’elles dégages est tout aussi impressionnant que leur puissant débit.


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  • À la fin du XIXe  siècle, l’éclairage provient essentiellement de lampes à pétrole et de bougies. Charles Pigeon (1838-1915), propriétaire à Paris d’un commerce de vente, d’entretien et de réparation de luminaires, décide de fabriquer des lampes à essence minérale. Elles étaient jusqu’alors considérées comme dangereuses puisqu’elles s’enflammaient et explosaient.

    Trois belles lampes à huile françaises "lampe pigeon" - - Catawiki

    La lampe Pigeon fût présentée officiellement à l’Exposition universelle de 1900.

    Il découvre cependant un procédé technique qui supprime ces risques et dépose un brevet le 9 juin 1884 avant d’investir pour équiper ses ateliers. Sûr de son produit, il s’engage à offrir une belle somme d’argent à qui réussit à faire exploser sa lampe. Le succès est au rendez-vous et une nouvelle usine est construite rue Montgolfier à Paris. En 1902, huit millions de lampes sont fabriquées. Jusqu’à sa mort, Charles Pigeon signe de nombreux modèles (lampes murales, de poche, lanternes pour voitures…) aux formes variées. 

    Six anciennes lampes pigeon à essence en métal et laiton, - Catawiki

    En 1902, huit millions de ces lampes sont fabriquées dans la nouvelle usine qu’il a installée rue Montgolfier.

    La société des Établissements Pigeon prend la relève et continue de produire lampes et réchauds jusqu’à sa liquidation judiciaire en décembre 1960. La marque est reprise par les usines de Navarre à Évreux, fermées en 2004.

    Lampe pigeon huile | Baronnes George

    Le brevet  de la lampe Pigeon, reconnaissable au dessin d’un pigeon posé sur un globe terrestre tenant en son bec une lampe, fut déposé le 9 juin 1884 sous le numéro 162634.Après la mort de Charles Pigeon, la Société des Lampes et réchauds Pigeon continua à prospérer puis progressivement son activité diminua et elle fut liquidée en  1960.

    Très prisées par les collectionneurs, les véritables lampes Pigeon portent la marque de fabrique sur la molette qui dirige la mèche ou sur le corps.

    ErnestCognacqJeanneMadeleineFavier

    • Né le 29 mars 1838
    • Décédé le 18 mars 1915 

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  • Placeurs de quilles

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    Non, vous ne rêvez pas, il s’agit bien d’un métier. Aujourd’hui, les bowlings sont automatisés, mais fut un temps où il fallait le faire manuellement. Et hors de question que cette tâche soit effectuée par les clients! Il existait des planteurs de quille/requilleurs/placeurs de quille, chargés de repositionner les quilles. Un petit boulot souvent occupé par des adolescents.

    Télégraphiste

    telegraphiste

    IL y a trois ans, le dernier système de télégraphe au monde s’arrêtait, et avec lui, les derniers télégraphistes, qui étaient chargés de transmettre les télégrammes, ont pris leur retraite.

    Caillouteur

    caillou

    Les caillouteurs étaient chargé de tailler les silex pour en faire des « pierres à fusil », c’est-à-dire des pierres de silex placées dans le chient pour produire la détonation. La profession s’est définitivement éteinte à la fin de la première guerre mondiale.

    Réveilleur

    knock

    Il s’agit d’un des petits métiers parisiens d’antan. Les réveilleurs et réveilleuses étaient chargés de réveiller leurs clients, avant la démocratisation du réveil mécanique. Cailloux, cris, bâtons, sifflets, tout était bon pour réveiller les dormeurs. En Grande Bretagne, on les appelait les knocker-upper.

    Allumeur de réverbères

    reverbere

    Les allumeurs de réverbères, ou falotiers, avaient pour mission d’éclairer les rues en allumant les lucarnes (huile ou gaz). L’arrivée de l’électricité a sonné la fin de cette profession, qui conserve malgré tout une présence lumineuse dans les pages du Petit prince de Saint-Exupéry.

    Schlitteur forestier

    CPSM FRANCE 88 " Le schlittage du bois " | 88 vosges : autres communes (88)  | Ref: 108989 | collection-jfm.fr

    Non, il ne s’agit pas d’une espèce de petit singe tropical, mais bien d’un métier. Le schlitteur forestier était un bûcheron, qui conduisait notamment une schlitte, sorte de grande luge servant à déplacer le bois abattu.

     Mendiant

    mendiant

    La palme des vieux métiers les plus étranges revient certainement aux bretons, qui ont su corporatiser la mendicité. Les mendiants bretons étaient reconnus en tant que tels, la « profession » était même respectée par la population et elle figurait sur l’acte civil.

    Rhabilleur de meules

    rhabilleur

    Ne vous fiez pas à l’intitulé, les rhabilleurs de meules n’étaient pas des puritains combattant l’impudeur. Il s’agissait en fait d’artisans très recherchés du temps où les moulins à vent fonctionnaient nuit et jour. Ils étaient chargés de retailler les meules de granit des moulins, afin de les rendre plus efficaces et surtout d’éviter les incendies dus au frottement.


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    Avec Ruby Silvious , rien ne se perd, tout se transforme. Car après chaque thé savouré, cette brillante artiste réutilise ses sachets pour en faire de magnifiques œuvres d’art. Son pinceau d’un côté, sa palette de couleurs de l’autre… et le tour est joué. Une riche découverte.
    Qui eût cru que des sachets de thé utilisés pouvaient se transformer en véritables tableaux poétiques ? Cela peut sembler improbable et pourtant, c’est aujourd’hui une évidence grâce au travail précieux et insolite de Ruby Silvious.
    Il y a cinq ans, cette artiste originaire des Philippines a démarré un projet de taille baptisé « 363 Days of Tea ». Son but : réaliser quotidiennement des collages et peintures sur différents sachets de thé. Pour immortaliser ses créations colorées, raffinées et fascinantes, Ruby Silvious a réalisé un ouvrage créatif .
    Voici quelques exemples de ses plus belles peintures :
     
     
     
     
     
     
     
     
    Ceux qui ont l'esprit de créativité arrivent à faire de l'art avec tout, en voici encore une très belle démonstration

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  • Aujourd’hui je vous présente un objet fort commode pour ces dames au XVIIIe,

    le bourdaloue ou  l’ancêtre du pisse-debout

    Collection de cinq bourdalou

    L’apparence de cette pièce de céramique est trompeuse. Il ne s’agit pas d’une saucière, avec laquelle elle est souvent confondue, mais bien de l’ancêtre du pisse-debout, cet urinoir féminin en forme d’entonnoir qui fait depuis peu fureur dans les festivals lorsqu’il est impossible (re)courir aux toilettes ou de s’isoler de la foule.

    François Boucher, “La Femme Qui Pisse ou L'Œil Indiscret,” c. 1742–1765 :  r/PeshInArt

    De forme oblongue ou plus renflée, parfois rétrécie en son centre à la manière d’un osselet et présentant presque toujours une remontée avant et arrière censée préserver les vêtements des éclaboussures, le bourdalou était une pièce de céramique plus ou moins fine. Porcelaine délicate ou faïence plus commune, il s’utilisait débout ou accroupi(e), scène immortalisée par le peintre François Boucher vers 1760, dans une toile intitulée La Toilette intime, également connue sous le titre certes grivois, mais plus explicite, d’Une Femme qui pisseCi-contre : François Boucher (1703-1770), La Toilette Intime, collection particulière (Wikimedia Commons). 


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