« Regarde » dit la fleur, « regarde ton pays,

Qu’as-tu au fond du cœur, qu’as-tu fait de nos vies ?

La pollution s’installe, tout à présent se meure

Tout est devenu sale, tu n’as vraiment pas peur. »

« Je me souviens » dit elle, « il y a longtemps déjà,

La campagne était belle, aucune trace de tes pas,

Maintenant pour survivre, il faut qu’on nous cultive,

Dans des maisons de verre, il faut bien que l’on vive.

Les voitures, les usines, tout cela nous détruit.

Qu’a tu fait de tes mains ? Ecoute ce que je te dis !

L’avenir est pour nous sources de cauchemars,

On deviendra papier, plastique, je n’ose y croire !

Réfléchis donc un peu, car ou tu mets les pieds,

Tu seras malheureux de ne plus nous trouver. »

« Au revoir » dit la fleur, « peut être te reverrais je,

Mais attention à nous, car tout se désagrège. »

Car si la petite fleur meure un jour sur la terre,

L’homme ne sera pas loin de vivre dans un désert.

Marie