-
Ah le joli mois de mai !
Avec ses fériés et donc ses repos, ses week end prolongés, les balades, les sorties
Mais aussi le retour des belles journées, les oiseaux, les fleurs, le soleil, les belles couleurs pétillantes, vivifiantes ...
Poème de Victor Hugo
Puisque mai tout en fleurs dans les prés nous réclame,
Viens ! ne te lasse pas de mêler à ton âme
La campagne, les bois, les ombrages charmants,
Les larges clairs de lune au bord des flots dormants,
Le sentier qui finit où le chemin commence,
l'air et le printemps et l'horizon immense,
L'horizon que ce monde attache humble et joyeux
Comme une lèvre au bas de la robe des cieux !
Viens ! et que le regard des pudiques étoiles
Qui tombe sur la terre à travers tant de voiles,
Que l'arbre pénétré de parfums et de chants,
Que le souffle embrasé de midi dans les champs,
Et l'ombre et le soleil et l'onde et la verdure,
Et le rayonnement de toute la nature
Fassent épanouir, comme une double fleur,
La beauté sur ton front et l'amour dans ton cœur !Victor Hugo
5 commentaires -
-
CONTE POUR ENFANTS SAGES
Je vais vous raconter l’histoire imaginaire
De l’enfant magicien sur son monde rose et bleu.
Il vit sur un nuage loin de sa planète terre,
Et quand arrive le soir, il ferme tous les yeux.
Il se glisse dans la nuit quand les enfants se couchent,
Pour faire de leur sommeil un monde merveilleux.
Il donne le pouvoir et à tous ceux qu’il touche,
De la poussière d’étoile pour qu’ils dorment heureux.
Il offre des espaces infinis de tendresse,
Et des rayons d’amour d’une immense splendeur.
Il te serre sur son cœur quand tu es en détresse,
Et berce ton sommeil pour que tu n’ai plus peur.
Par delà les étoiles, avec la fée sa mère,
Il te surveillera jusqu’au petit matin,
Quand pour un autre jour il donnera sa lumière,
Pour les enfants du monde, il sera le gardien.
Tu garderas pour toi l’histoire douce et heureuse,
Et il viendra sans cesse bercer toutes les nuits,
Par une symphonie moelleuse et cotonneuse,
Enlever tristesse et tes larmes de pluie.
Marie
5 commentaires -
Une artiste transforme des pierres en animaux que vous pouvez tenir dans la paume de votre main
L’artiste japonaise Akie Nakata (connue simplement sous le nom d’Akie) transforme des pierres et des roches glanées.
6 commentaires -
-
Tal Peleg est une directrice artistique moscovite qui pratique aussi le eye-art. Il s’agit de peindre quelque chose sur sa paupière comme un maquillage, mais c’est en général une scène figurative.Elle met un grand soin à utiliser des éléments minutieux et à prendre en compte la forme de l’oeil et du sourcil dans sa composition. C’est son propre oeil qu’elle peint en se regardant dans un miroir.Elle indique que « le maquillage est une formidable forme d’art, et je l’utilise de façon à faire raconter une histoire par mon oeil. Je ne peins pas seulement sur l’oeil, mais j’essaie d’utiliser les courbes naturelles de mon oeil comme part de l’illustration d’une façon créative. J’adore l’illustration, la photographie et le maquillage, et le eye-art est ma façon de mélanger ensemble toutes ces passions en utilisant l’oeil comme une toile »
2 commentaires -
-
De nouveau, nous sommes fascinés par la danse des flammes, le chant des bûches et cette odeur si particulière qui imprègne les vêtements, qu’elle vienne du bois de pommier, de chêne, de pin ou des vieux ceps de vigne.
La cheminée aura connu une longue et glorieuse carrière. Il n’y a pas si longtemps (moins de deux siècles !), elle offrait encore chaleur et nourriture à tout un continent. Des colossales cheminées seigneuriales – où un bœuf entier pouvait rôtir à la broche – aux âtres paysans où la marmite murmurait en permanence, accrochée à la crémaillère, elle était l’âme de la maison. C’était autour d’elle que se tenaient les veillées et que se réglaient maints conflits familiaux.
Puis, il n’y a finalement pas si longtemps, nos aïeux en ont eu assez de griller par devant et d’être frigorifiés par derrière. Avec la révolution industrielle sont arrivés le charbon de terre et surtout de nouvelles façons de se chauffer, plus efficaces et plus économiques. Le calorifère et le chauffage central se sont introduits dans les habitations aristocratiques et bourgeoises, tandis que, dans les fermes et les maisons de village, le poêle faisait une entrée en force.
Car si les campagnes furent les dernières à l’abandonner, elles ne furent pas les moins féroces à l’égard de la pauvre cheminée. Délaissée, elle y fut l’objet des pires outrages. On y a voulu à toute force oublier ce vestige d’un temps honni où la vie était décidément trop dure, le temps d’avant la modernité, d’avant la radio et l’automobile. La cheminée a été transformée en vulgaire placard, en réserve à charbon, voire carrément démolie. Offense suprême, son conduit a subi l’introduction du tuyau du poêle, quand ce n’était pas celle du fil de l’antenne de télévision. On l’a rejetée comme on a rejeté les vêtements traditionnels, le patois ou le latin à la messe, sous prétexte de progrès et de modernité.
12 commentaires
Suivre le flux RSS des articles
Suivre le flux RSS des commentaires